Loiret : prison ferme pour un instituteur après une agression sexuelle sur une fillette de quatre ans

Confondu le lundi 1er avril par son ADN, retrouvé dans la culotte de la petite fille, l'enseignant a été condamné à quatre ans de prison, dont un ferme. Informés le même jour, les parents d'élèves sont sous le choc

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"Pourquoi on ne nous a rien dit ? Pourquoi la police ne nous a pas alertés ? " Au téléphone, la colère de S. est palpable. Mère d'un garçon fréquentant la même classe que la petite fille victime d'une agression sexuelle, elle ne cache pas son inquiétude que d'autres enfants aient été victimes d'attouchements.

Jugé en comparution immédiate, l'enseignant, jusque-là sans histoires, ne parvient pas à expliquer son geste, rapporte la République du Centre. Le 26 mars, lorsqu'une petite fille de l'école Jean-Vilar de la Chapelle-Saint-Mesmin rentre chez elle, elle raconte à ses parents que son instituteur l'a réveillée de la sieste en glissant la main dans sa culotte.

Ces derniers réagissent immédiatement et alertent les policiers. Réflexe salvateur, la maman place également les vêtements de la petite fille de quatre ans dans des enveloppes. C'est ce qui a permis aux enquêteurs de mettre en évidence l'ADN de l'enseignant à l'intérieur de la culotte.

Quatre ans de prison, dont trois avec sursis

Fort de 24 ans de carrière dont 6 à la Chapelle-Saint-Mesmin, bien noté et sans antécédent, l'instituteur de 52 ans n'avait jusque-là formulé aucun aveu. C'est finalement la preuve ADN qui l'aura poussé à reconnaître ses actes. 

Le professeur des écoles a été condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis et mise à l’épreuve. Il a été écroué. À sa sortie de détention, il aura interdiction d’exercer aucune activité en relation avec des enfants.

Une cellule d'écoute mise en place

Face à l'émoi des parents, le rectorat explique pourtant être allé aussi vite que possible après l'interpellation de l'enseignant jeudi. Outre la réunion d'information du 1er avril, un courrier scellé a également été envoyé aux familles pour les avertir.

Dans le même courrier, le rectorat annonce la mise en place d'une cellule d'écoute animée par cinq psychologue et une infirmière. Un soutien à destination des enfants, mais également des parents afin de répondre à leurs "interrogations légitimes".
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